Roi des Juifs

Hérode à succédé à son père Hérode le grand en tant que "roi des juifs". Jésus fut arrêté par Pilate qui le prenait alors pour un conspirateur contre l'autorité de Rome, car en effet c'est sous le titre de "roi des juifs" que les gens parlaient de lui à l'époque.

Ce qui explique l'inscription mise sur la croix "I.N.R.I." (Jésus de Nazareth, roi des juifs)

Où as-tu trouvé ça qu'Hérode Antipas aurait été arrêté par Pilate ?

Oups, je voulais parler de Jésus, j'édite mon message.

florence_yvonne a écrit:

Jésus fut arrêté par Pilate qui le prenait alors pour un conspirateur...

Jésus ne fut pas arrêté par Pilate, il fut arrêté par la police du sanhédrin, ce qui n'est pas pareil.
En fait, cette histoire était un problème interne au peuple juif, mais comme Pilate (ou autrement dit la police romaine) n'avait rien remarqué d'inquiétant concernant Jésus et ses disciples, il voulait le relacher, craignant une injustice. C'est parce que les sbires du Sanhédrin firent grand bruit, que Pilate du se résoudre à exécuter Jésus à la demande du Sanhédrin (celui-ci n'avait pas le droit de mettre à mort un condamné, la Judée était sous occupation romaine).

Jézabel a écrit:

Ca, c'est faux.

D'ailleurs, dans ces mêmes Evangiles, Hérode fait décapiter Jean le Baptiste et des Juifs tentent de lapider une femme adultère.

Le procurateur avait autorité sur les soldats romains, présidait le tribunal militaire et avait seul qualité pour faire exécuter les sentences de mort prononcées à l'encontre de civils (Jean 18:31). C'est la raison pour laquelle Jésus fut conduit devant Ponce Pilate et Paul mené devant Félix pour être jugé (Actes 23:24).

crilange a écrit:

florence_yvonne a écrit:

Jésus fut arrêté par Pilate qui le prenait alors pour un conspirateur...

Jésus ne fut pas arrêté par Pilate, il fut arrêté par la police du sanhédrin, ce qui n'est pas pareil.
En fait, cette histoire était un problème interne au peuple juif, mais comme Pilate (ou autrement dit la police romaine) n'avait rien remarqué d'inquiétant concernant Jésus et ses disciples, il voulait le relacher, craignant une injustice. C'est parce que les sbires du Sanhédrin firent grand bruit, que Pilate du se résoudre à exécuter Jésus à la demande du Sanhédrin (celui-ci n'avait pas le droit de mettre à mort un condamné, la Judée était sous occupation romaine).

Rome qui avait imposé un roi aux juifs, Hérode le père, puis Hérode le fils

C'est sur, la Bible n'est pas la narration objective des événements produits.

Jézabel a écrit:

Etudier l'Evangile ne consiste pas à croire tout ce qu'il raconte.

Merci pour le conseil, mais si tu pouvais mettre des références, ça ferai avancer la discussion.

Voir cet intéressant article :
Les séances du sanhédrin et les récits de la passion, dans Revue de l'histoire des religions n° 167.
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rhr_0035-1423_1965_num_167_1_8119?_Prescripts_Search_isPortletOuvrage=false

On y comprend que l'histoire elle-même est bien en peine de valider ou de réprouver la responsabilité exacte du pouvoir juif et/ou romain concernant l'exécution de Jésus.

Mais pour moi, ce qui est clair, c'est que la situation entre les juifs et les romains était très tendue et que les deux pouvoirs se sont entendu malgré tout pour supprimer Jésus.

Les hommes libres n'ont jamais plus aux pouvoirs, quels qu'ils soient.

C'est évident, le territoire des juifs était occupé par les romains.

Pourtant, si Judas a dénoncé Jésus, n'est-ce pas par déception en découvrant que celui si n'allait pas déclencher la révolution qu'il attendait ?

florence_yvonne a écrit:

Pourtant, si Judas a dénoncé Jésus, n'est-ce pas par déception en découvrant que celui si n'allait pas déclencher la révolution qu'il attendait ?

Je ne crois pas à la thèse présentant Judas comme un zélote déçu par le fait que Jésus proposait une libération spirituelle et non une libération politique.
Judas semble plus être choqué par le fait que Jésus prenne trop de libertés par rapport au formalisme du judaïsme antique. Finalement, Jésus et Judas n'étaient pas sur le même plan religieux, la politique n'a pas grand chose à voir avec cette histoire.