Nos premiers pas

Rappel du premier message :

Pour mieux nous connaitre, sans pour autant entrer dans des confidences trop intimes, il serait intéressant de dire, chacun, et chacune, quelles sont nos "racines" du point de vue religieux.

Personnellement, je suis né dans une famille "chrétienne", catholique : baptême, "première communion" à 7 ou 8 ans, "catéchisme", "communion solennelle" à 11 ans, à l'époque ; ça marque quelqu'un à vie, sans préjuger des "révolutions" ultérieures.

Je suis baptisé. C'est ma grand mère qui m'a élevé jusqu'à 4 ans. Avec beaucoup d'affection et en me montrant des images tous les soirs sur la vie du Christ. Mon père était journaliste, ma mère mannequin. On n'a plus du tout parlé de religion ensuite. Quand j'ai perdu mon père, a 20 ans, l'épisode crise existentielle et recherche de spiritualité a commencé. Maintenant je me suis calmé. Ce qui se passe quand on est tout petit conditionne tout ce qui suit.

toniov a écrit:

Je suis baptisé. C'est ma grand mère qui m'a élevé jusqu'à 4 ans. Avec beaucoup d'affection et en me montrant des images tous les soirs sur la vie du Christ. Mon père était journaliste, ma mère mannequin. On n'a plus du tout parlé de religion ensuite. Quand j'ai perdu mon père, a 20 ans, l'épisode crise existentielle et recherche de spiritualité a commencé. Maintenant je me suis calmé. Ce qui se passe quand on est tout petit conditionne tout ce qui suit.

tu n'imagines pas à quel point je te comprends

Je me doute que tu comprends parceque tu dois avoir eu un parcours à peu près similaire.

oui, j'ai été éduquée jusqu'à l'age de onze ans par une arrière-grand-mère catholique apostolique romaine pratiquante, mon père dirigeait son entreprise et ma mère lui servait de secrétaire de direction
quand en 1971, mon arrière-grand-mère est décédée, il n'a plus été question de religion à la maison, c'était carrément devenu un sujet tabou

piotr a écrit:

le club des mal aimés ....

Euh ???? je dois dire que je suis très à l'aise dans l'Eglise institution que je me suis choisie. Je ne me sens nullement mal aimé. Je ne représente pas un courant "à la marge" quoique minoritaire. Dans mon courant théologique, je suis .... "traditionnaliste" peut-être même un peu archaïque. Si je suis "tradi" comment sont les autres ?

Je râle à chaque fois qu'il y a des éléctions. Après, l'élu est généralement mieux qu'on ne l'envisageait comme si la fonction l'avait transcendé. La forme fédérale fait que le lieu de communauté est plus important que la fédé pour la vie du protestant réformé que je suis. Sur ce plan, j'ai trouvé une fois le bonheur et actuellement le plaisir. Ce n'est pas la première fois que je trouve le plaisir.

Je ne l'ai pas trouvée tout de suite. La voie, je l'avais trouvée vers mes 10 ans. La collectivité à fréquenter... je l'ai trouvée en 2 temps avec un épanouissement dans la maturité.

L'humour de piotr n'est pas toujours facile à saisir. Je ne sais pas bien ce qu'il désigne par ce "club des mal aimés" ; quand il nous reviendra, il nous expliquera peut-être.

Je suis bien content que vous sentiez heureux dans votre église, "Pharisien libéré" ; mais j'ai l'impression qu'en général, les divers participants à ce forum se sentent bien dans "l'appartenance" qu'il-elle se sont choisie.

En effet Florence Yvonne, nos expériences se ressemblent.

J-P Mouvaux a écrit:

L'humour de piotr n'est pas toujours facile à saisir. Je ne sais pas bien ce qu'il désigne par ce "club des mal aimés" ; quand il nous reviendra, il nous expliquera peut-être.

Je suis bien content que vous sentiez heureux dans votre église, "Pharisien libéré" ; mais j'ai l'impression qu'en général, les divers participants à ce forum se sentent bien dans "l'appartenance" qu'il-elle se sont choisie.

Justement, je fais une différence entre l'appartenance, la confession etc... et l'église comme institution communautaire. Je signalais que, comme "appartenance", je me revendiquais d'un courant minoritaire et que dans l'église-institution, j'étais cependant parfaitement à l'aise.

Pharisien Libéré a écrit:

J-P Mouvaux a écrit:

L'humour de piotr n'est pas toujours facile à saisir. Je ne sais pas bien ce qu'il désigne par ce "club des mal aimés" ; quand il nous reviendra, il nous expliquera peut-être.

Je suis bien content que vous sentiez heureux dans votre église, "Pharisien libéré" ; mais j'ai l'impression qu'en général, les divers participants à ce forum se sentent bien dans "l'appartenance" qu'il-elle se sont choisie.

Justement, je fais une différence entre l'appartenance, la confession etc... et l'église comme institution communautaire. Je signalais que, comme "appartenance", je me revendiquais d'un courant minoritaire et que dans l'église-institution, j'étais cependant parfaitement à l'aise.

C'est vrai que notre position par rapport à "l'institution communautaire" à laquelle nous appartenons diffère sensiblement. Je me considère toujours comme catholique, "romain" ? je ne sais pas ; mais ce qui se passe dans l'institution "église catholique romaine" m'indiffère souverainement.

Je continue cependant à suivre ce qui s'y passe, étant donné l'influence considérable que cette institution continue à avoir dans le monde, mais je l'observe, de l'extérieur, si l'on peut dire.

J-P Mouvaux a écrit:

C'est vrai que notre position par rapport à "l'institution communautaire" à laquelle nous appartenons diffère sensiblement. Je me considère toujours comme catholique, "romain" ? je ne sais pas ; mais ce qui se passe dans l'institution "église catholique romaine" m'indiffère souverainement.

Tandis que moi, quand j'ai emménagé, j'ai cherché une église locale où je puisse m'insérer, donc cotiser, donc voter. Je me sens donc pleinement membre à tous les niveaux encore que je n'aie pas la moindre envie d'être élu.

J'assume les décisions qui y sont prises. Je prends la parole ou la plume pour que l'ERF devienne inclusive encore plus qu'elle ne l'est. Bref, je me sens membre à part entière.

J-P Mouvaux a écrit:

Je continue cependant à suivre ce qui s'y passe, étant donné l'influence considérable que cette institution continue à avoir dans le monde, mais je l'observe, de l'extérieur, si l'on peut dire.

C'est vrai. Nombre de chefs d'état continue de traiter l'ECAR comme une puissance mondiale. C'est la seule reconnaissance qui reste à l'institution.

Salut à toutes et tous,

Comme florence_yvonne j'ai connu tout le parcours catholique et je suis allé à la messe tous les dimanches jusqu'à 12 ans ! Plus tard j'ai fait un passage chez les tj et aujourd'hui je suis croyant mais sans pratiquer quoi que ce soit, ce qui ne m'empêche pas de m'intéresser de près à la Bible !

J-P Mouvaux a écrit:

Cette cérémonie de la "communion solennelle" correspondait à ce que, dans diverses cultures, est le rite de passage de l'enfant au monde des adultes. Aujourd'hui, "les jeunes" les inventent eux-mêmes leurs rites de passage.

Avec le certificat d'études et la fête des conscrits. L'abolition du service militaire rassure probablement tous les parents de garçons mais n'aurait-il pas fallu le remplacer par autre chose ?

Aujourd'hui, les rites que les jeunes inventent tiennent plutôt du concours de biture et des acrobaties à moto dans des courbes bien fréquentées mais avec peu de visibilité.

le seul rite de passage qui leur reste, c'est le permis de conduire

florence_yvonne a écrit:

le seul rite de passage qui leur reste, c'est le permis de conduire

et le bachot !

J'hésite à dire si j'ai reçu une "initiation" ultra classique ou à côté de la plaque.
Mes parents sont catholiques mais rejettent le folklore et les traditions populaires. Un curieux mélange de restes de bourgeoisie vieille france et de ferme indépendance.

Toujours est-il que, baptisé un mois, je crois, après ma naissance, je n'ai jamais reçu aucun catéchisme, j'ai accompli ma première communion dans la plus stricte intimité du cercle familial, non pas lors d'une grande messe de Pâques, mais lors d'une veillée de Noël.Pas plus de cadeaux ni de gueuleton que d'habitude, donc.

Quant à la communion solennelle, nous considérions tous ça comme un succédané d'antiques pratiques qui ne voulaient plus rien dire. Enfin, la confirmation m'a été totalement passée sous silence, jusqu'à ce que je découvre moi-même ce que c'était!

A côté de ça, ce sont mes parents qui se sont chargés de mon éducation chrétienne (avec force super jolis bouquins), j'ai passé tout mon collège-lycée dans un établissement privé catho; j'ai passé mes études après-bachot dans un foyer de jeunes travailleurs dirrigé par une congrégation religieuse.

Tout ça a contribué je suppose à faire de moi un chrétien catholique content de l'être et avide d'en savoir plus.