Les livres de Maccabées sont des écrits juifs en langue grecque dont le thème est lié à la révolte des Maccabées qui eut lieu dans la Judée de l'époque hellénistique. Les Maccabées doivent leur nom à Judas Maccabée dont le frère Simon fonda la dynastie hasmonéenne qui régna sur la Judée de 140 à 37 av. J.-C.. Malgré le nom qui leur est traditionnellement appliqué, ces livres sont indépendants. Leurs dates de composition et leurs styles sont différents.
Le livre I couvre une période s'étendant du déclenchement de la révolte des Maccabées à l'accession au pouvoir de Jean Hyrcan. Ce récit constitue une épopée dynastique à la gloire des Hasmonéens. Il s'agit d'une traduction grecque d'un livre en hébreu.
le livre II se veut un abrégé d'une chronique de Jason de Cyrène. Il s'étend de la grande prêtrise d'Onias III à la victoire de Judas Maccabée contre Nicanor. Il donne une large part au miraculeux et aux considérations théologiques.
le livre III relate une crise subie par les Juifs d’Égypte sous le règne de Ptolémée IV Philopator.
le livre IV est un ouvrage philosophique produit par le milieu juif d'Antioche .
Les quatre livres des Maccabées inclus dans la Septante sont considérés de façon différente par les différentes traditions religieuses :aucun des quatre livres n’est inclus dans la Bible hébraïque ;
Le catholicisme a inclus les deux premiers dans son canon, parmi les livres deutérocanoniques. Dans la traduction liturgique, ils sont appelés Premier et Deuxième Livre des Martyrs d'Israël1 ;
Les orthodoxes ont retenu les quatre livres parmi les livres deutérocanoniques ;
Le protestantisme les considère comme apocryphes et les qualifie, avec d'autres écrits de la même époque, de livres intertestamentaires.
Les Juifs et les protestants, s'ils n'incluent pas ces livres dans leur canon, considèrent généralement ces œuvres comme des sources historiques fiables.
La fête de Hanoucca commémorant la révolte des Maccabées a été conservé dans la tradition juive bien que les livres décrivant cet événement ne figurent pas dans le canon hébraïque.
Source → WIKIPÉDIA