La solitude à deux (l'indiférence)

florence_yvonne a écrit:

La solitude à deux, est la pire de toute,
Je me sens invisible et je n’existe plus,
Je me plie, je me tasse et aussi je me voûte,
Je prie, je pleure en vain, en quoi t’ai-je déplu ?

Tu m’entends, mais tu ne m’écoutes pas,
Je ferais aussi bien de parler à tes fesses,
Tu me vois, mais tu ne me regardes pas,
Ton indifférence m’épuise, autant qu’elle ne me blesse.

Tu prends toute la place, tu occupes le lit,
Je ferais aussi bien d’aller dormir par terre,
Je te dis bonne nuit, tu es déjà assoupi,
Je m’enroule dans les draps, je dors en cimetière.

Une fois déjà, tu es parti sans moi,
Tu m’avais oublié, sur l’aire d’autoroute,
Les gendarmes m’ont dit, en toute bonne foi,
Que l’on trouve de tout, sur les bords de la route.

Pas gai, ton poème, Florence. Mais quel rapport avec la Bible ?

ne dit-on pas que l'on n'est jamais seul quand on possède une bible, parce que ainsi, Dieu est toujours avec nous ?

peut-être que la compagnie de la bible est plus douce que la présence d'un amant lassé ?

en fait, j'ai ressenti le besoin d'écrire ce poème, en constatant que l'on écrit des messages et qu'en lisant les réponses, on se demande parfois si notre interlocuteur à prit le temps de nous lire

florence_yvonne a écrit:

ne dit-on pas que l'on n'est jamais seul quand on possède une bible, parce que ainsi, Dieu est toujours avec nous ?

peut-être que la compagnie de la bible est plus douce que la présence d'un amant lassé ?

en fait, j'ai ressenti le besoin d'écrire ce poème, en constatant que l'on écrit des messages et qu'en lisant les réponses, on se demande parfois si notre interlocuteur à prit le temps de nous lire

Oui ; c'est un point de vue auquel je n'avais pas pensé.