« Nous vivons une rencontre permanente, qui nous fait ressembler à l’Eglise des premiers temps, où l’on vivait cette même situation. Les chrétiens étaient une toute petite minorité, un grain de sénevé qui commençait à germer, entouré de religions et de conditions de vie extrêmement diverses », a-t-il expliqué.
« Nous devons donc réapprendre ce qu’ont vécu les chrétiens des premières générations, a poursuivi le pape. Dans sa première lettre, au chapitre trois, saint Pierre affirme : ‘vous devez toujours être prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l'espérance qui est en vous’ ».
« C’est ainsi qu’il a formulé, pour l’homme normal de l’époque, pour le chrétien normal, la nécessité de conjuguer annonce et dialogue », a-t-il expliqué.
« Il n’a pas dit de manière formelle : ‘Annoncez l’Evangile à chaque personne’. Il a dit : vous devez être capables, prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre compte de l’espérance qui est en vous ».
« Il me semble que nous avons là la synthèse nécessaire entre dialogue et annonce, a souligné Benoît XVI. Le premier point est que la raison de notre espérance doit toujours être présente en nous. Nous devons être des personnes qui vivent la foi et qui pensent la foi, qui la connaissent de l’intérieur ».
« Ainsi, en nous, la foi devient raison, elle devient raisonnable. La méditation de l’Evangile et ici l’annonce, l’homélie, la catéchèse, pour rendre les personnes capables de penser la foi, sont déjà des éléments fondamentaux dans ce mélange entre dialogue et annonce », a-t-il poursuivi.
« Le premier aspect est vivre avec eux, reconnaissant en eux le prochain, notre prochain. Vivre par conséquent, en première ligne, l’amour pour le prochain comme expression de notre foi », a expliqué le pape.
« Je crois qu’il s’agit là déjà d’un témoignage très fort, a-t-il ajouté, et également d’une forme d’annonce : vivre réellement avec ces personnes l’amour du prochain, reconnaître en elles notre prochain, afin qu’elles puissent voir que cet ‘amour du prochain’ est pour elles ».
Le pape a expliqué qu’il devient alors « plus facile de présenter la source de notre comportement, c’est-à-dire que l’amour pour le prochain est l’expression de notre foi ».
« Dans le dialogue, on ne peut pas passer tout de suite aux grands mystères de la foi », a-t-il reconnu.
Le pape exhorte à rechercher avant tout « l’entente fondamentale sur les valeurs à vivre », « qui sont exprimées dans les Dix commandements, résumées dans l’amour pour le prochain et dans l’amour envers Dieu, et que l’on peut donc interpréter dans les différents secteurs de la vie ». La recherche de cette entente est, pour le pape « une chose pratique, réalisable, et nécessaire ».
La clé, a-t-il conclu, est une « annonce humble, patiente, qui attend » et une manière de vivre, concrètement, selon une conscience éclairée par Dieu.
.... manifestement ..... on est loin des citations de Pharisien ... qui nous avait donné la référence d'un texte où le pape s'énervait contre les évangélistes qui proclamaient la foi ici et là .....
....changement de ton ....
...changement fondamental dans les rapports entre les Eglises ....
ou simplement message à usage interne ... limité uniquement à la caste des prêtres car à ce que je sache les femmes doivent toujours se taire ... les laïcs ... ont toujours la même position dans cette Eglise ....
une hirondelle ou un gros pigeon allemand perché à Rome fait-il le printemps ?
Ceci dit ... je pense qu'il s'agit d'un texte à usage interne et de propagande vis-à-vis des autres !